(Nation) Amaron

Découvert par l'Empire en 812, c'est un très vaste krhol ponctué de lacs et de jungles. Les habitants d’Amaron étaient les ennemis traditionnels de l’Empire Borélan jusqu’à voilà presque deux siècles lorsque les deux nations signèrent un traité de paix (1198). Une indifférence prudente caractérise les relations entre les deux peuples depuis.

Les amaronniens utilisent une technologie biologique. Ils vivent de façon symbiotique avec leur krhol et les bêtes qui les entourent. Ils ont une religion chamanique complexe et mal comprise par les ethnologues de l’Empire.

Les habitants d'amarion ont la peau très sombre, les cheveux noirs et crépus. Certains ont les pieds légèrement palmés.

Ce sont une collection de tribus qui collaborent généralement en paix. Il peut arriver que deux clans se livrent la guerre mais ces querelles sont rares. Traditionnellement, ces conflits se soldaient par la bise de quelques otages et maints blessés mais les guerres contre l'Empire Borélan changèrent cette coutume. On tue à présent de nombreux fils d'Amaron au cours de ces raids et ne capture que les nobles pour rançon.

Les Amaronnais partagent sinon une religion animiste sauvage où les esprits côtoient les hommes dans une harmonie relative. Ces esprits se déchirent le monde dans une danse de prédation bestiale.

Leurs prêtres sont des chamans isolés les uns des autres. Ils partagent une série de croyances mais n'ont pas d'organisation en soi. Un maître passe son savoir à ses élèves lors d'un long apprentissage qui débute dès l'enfance.

La bio-technologie et la communion avec la nature remplace la science et l'exploitation des ressources. Ils voient l'usage de l'austarite comme une abomination. Ils utilisent peu le métal, surtout à des fins rituelles.

Lorsqu'ils voyagent d'un krhol à un autre, ils le font à dos de ptérodactyles dressés. Ces bêtes peuvent porter jusqu'à une dizaine de passagers. Pour les voyages plus longs, d'une archipel à un autre, les guerriers chevauchent le plus souvent des oiseaux géants (un cavalier par oiseau). Les Amaronnais n'utilisent pas de dirigeables ou de glisseurs.

À la guerre, ils se servent de longs crustacés comme arme de tir. Ces bêtes s'accrochent au bras du guerrier et répondent à une série de commandes simples. Elles crachent des larves minuscules qui cherchent à s'enfoncer dans la chair de ses cibles. Ces larves libèrent une toxine paralysante qui peut même s'avérer mortelle à plus forte dose (choc nerveux, asphyxie).