L’origine de cet ouvrage est tout aussi mystérieuse que l’identité de son auteur. Les occultistes attribuent le livre à Eibon, un puissant sorcier de l’ancien hyperborée. Après la destruction de cette terre, le manuscrit fut sauvé par un culte secret et transmis à travers les âges. La plus ancienne version connue est le Liber Ivonis, un ouvrage latin recopié vers 800-900 après JC par Caius Philippus Faber.
Au XIIIe siècle, une traduction en moyen français a été écrite par Gaspard du Nord. Originaire de Vyones, Gaspard étudiait l’alchimie et la magie noire et avait été l’élève du légendaire magicien Nathaire. C’est de son ancien maître qu’il prétendait avoir obtenu le manuscrit grec (antérieur à la version latine) qui lui a servi de modèle. Les experts estiment que neuf exemplaires de cette version, baptisé Livre D’Ivon, sont encore en circulation.
L’ouvrage traite de la religion et de la magie d’Hyperborée. Il aborde entre autre Tsathoggua, Abhoth, Atlach Nacha, Rlim Shaikorth et le ver des glaces. Il traite aussi brièvement de Cthulhu, des Choses-Très-Anciennes, d’Ubbo-Sathla, des shoggoths et de l’histoire de la Terre. Eibon tire ses propres pouvoirs magiques du Dieu crapaud Tsathoggua, et les 500 pages de son livre contiennent de nombreux sorts et incantations.